L’étymologie du mot kinésiologie puise ses racines dans deux éléments grecs : kinesis qui signifie « mouvement » et logos qui recouvre les notions de « parole, science, raisonnement »
Les outils de la kinésiologie sont multiples et ont évolué grâce à de riches rencontres, de croisement d’intelligence et de connaissance.
La philosophie de la kinésiologie : prendre l’humain dans toutes ses dimensions et l’accompagner à la découverte de ses ressentis, à la compréhension de sa situation jusqu’à la prise de son autonomie et la réalisation de son épanouissement.
La kinésiologie a été inventée par le Dr Goodheart dans les années 1960 aux Etats-Unis. En soignant ses patients, ce chiropracteur s’aperçoit que le manque de tonicité d’un muscle est souvent lié à un organe malade. Afin de prévenir ou soigner certains troubles, il conçoit alors des tests musculaires manuels destinés à détecter les muscles faibles, et apporte des soins spécifiques. Les succès sont au rendez-vous : non seulement les résultats sont pérennes, mais le sommeil est plus réparateur, la digestion est meilleurs … Ses clients retrouvent plus d’énergie et d’envies.
Il rencontre ensuite John Thie, féru de médecine chinoise et découvre que de nombreux muscles sont associés à nos méridiens. La première méthode dite de kinésiologie structurelle « la santé par le toucher » voit le jour.Cette technique ouvre le champ de nombreuses autres applications.
Par la suite, Gordon Stokes, Daniel Whiteside et Candace Gallaway développent le concept « trois en un » pour travailler sur les traumatismes et permettre le choix là où il ne semblait plus y en avoir. Ils ouvrent les champs de la kinésiologie à la libération des blessures émotionnelles.
D’autres spécialistes se penchent sur cette méthode initiale appelée kinésiologie appliquée et en proposent de nouveaux champs d’application. Le plus célèbre est Paul Dennison qui conçoit le formidable outil de kinésiologie éducative « Brain Gym » : apprendre à travers des expériences de mouvement. Voilà en résumé les branches dans lesquelles la kinésiologie prend racine, et c’est bien dans la globalité à minima de ces 3 techniques qu’une personne peut se considérer comme kinésiologue.
Malgré la volonté et les efforts des organismes officiels pour structurer la profession, la kinésiologie n’est pas encore reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la santé).
Le test musculaire est l’outil de base du kinésiologue et rythme chaque séance. Il nous donne une indication sur l’état d’un stress en lien avec le sujet abordé pendant la séance,
Le kinésiologue s’intéresse donc tout particulièrement à la relation neuromusculaire avec les mécanismes régulateurs physiologiques structurels, chimiques et émotionnels. Le corps réagit à nos pensées, aux situations vécues ou imaginées. Il réagit également aux questionnements du kinésiologue et lui permet de clarifier et indiquer là où résident les déséquilibres et les blocages. De la même façon, il indique les corrections à effectuer qui apporteront un bénéfice, mais aussi les ressources dont dispose le consultant.